Nos salariés vous racontent

Béatrice

Depuis 5 ans au sein des sociétés Trans-Landes et RRTL, Béatrice, 35 ans, nous parle de son métier.

Qui es-tu Béatrice ?

Marseillaise d’origine, et fière de l’être, après l’obtention d’un bac, je souhaitais m’engager pour servir la France. 
Tout naturellement, je me suis orientée dans l’armée, et plus particulièrement dans le 25ème régiment du génie de l’air, intégré à l’armée de terre. Après trois années passées près de Bourges, j’ai poursuivi ma carrière, huit années supplémentaires, à la base aérienne 118 de Mont de Marsan. Ma mission consistait à conduire des engins de travaux publics. Au sein de l’armée, j’ai obtenu mon permis camion et semi. J’avais déjà une appétence pour les bus et souhaitais passer le permis de transport de voyageurs. Ça n’a pas été possible à l’armée, j’ai donc entamé une démarche en vue d’une reconversion professionnelle après 11 années de services militaires.

Pourquoi venir vivre à Mont de Marsan ? 

Pour ses ferias de la Madeleine bien sûr ! J’étais dans les Landes, pendant la fameuse tempête… et nombreuses sont les personnes m’ayant incité à revenir en juillet pour y participer : plus familiales que celles de Nîmes que je connais très bien ! Je valide !
En résumé : la fête donc, le soleil et le climat du Sud-Ouest ont fait pencher la balance en faveur de ce changement de vie. 

Peux-tu nous parler de ton métier au sein de la SPL Trans-Landes ?

Avant tout, je suis conductrice de transport en commun, et non « chauffeuse », j’insiste sur cette dénomination ! 
Dans le cadre de ma reconversion, j’ai suivi une formation où assistait un mécanicien montois qui travaillait à la RRTL et Trans-Landes. Dans ce cadre, en participant à un forum pour l’emploi à Bayonne, j’ai rencontré Elodie Billon, en charge du recrutement de l’entreprise. Suite à cette entrevue, elle m’a recontacté pour me proposer un poste de conductrice en temps complet, dans le cadre d’un remplacement pour maladie. Depuis, le contrat s’est transformé en CDI de 35 heures semaine. 
J’assure le transport de voyageurs sur les lignes régulières régionales, le transport scolaire sur le secteur de Mont de Marsan principalement, avec des missions à Morcenx, Saint-Julien-en-Born. Je parcours aussi la Chalosse jusqu’à Hagetmau et Dax. Il m’arrive d’assurer des transferts de cars à Biscarrosse, dans le Nord des Landes. Mais ce n’est pas tout car j’assure également des sorties pour le public scolaire, l’UNSS le mercredi-après-midi. Certains week-ends, je conduis des groupes, lors d’excursions, souvent dans le milieu associatif et sportif, jusqu’à la frontière espagnole. C’est souvent l’occasion de bonnes parties de rigolade.
Le métier de conductrice de bus ne se résume pas à la conduite. Il touche aussi au renseignement des voyageurs, à l’encaissement de recettes, à la prise en charge des vélos parfois et cela demande beaucoup de responsabilité. Pour vous donner un exemple concret, quand une personne à mobilité réduite en fauteuil roulant se présente à un arrêt, je mets un point d’honneur à le prendre en charge prioritairement. Nous sommes les garants de la sécurité des clients transportés et on nous donne les moyens pour accomplir nos missions dans de bonnes conditions.

Que préfères-tu dans tes missions ? 

Découvrir des paysages et transporter des gens. Je suis attirée par la relation avec la clientèle et on me dit d’ailleurs que j’ai un assez bon contact ! 
Ce qui me procure satisfaction est de réaliser des services différents chaque jour. Je fuis la monotonie ! Mon quotidien n’est pas rébarbatif, il est au contraire vivant et varié. J’aime le changement et j’apprécie surtout de rencontrer des gens différents, chaque jour. Travailler les week-ends, les jours fériés ou durant la Feria de Dax par exemple me plaît, cela permet de varier mon activité. Et puis, je pense aussi à mes collègues, ceux qui ont besoin de temps pour se rendre disponible auprès de leurs enfants. 

Quel type de véhicule affectionnes-tu ? 

Je prends le volant de tous types de gabarits, même si je préfère les cars de tourisme, que je trouve plus « classes », plus spacieux aussi, et agréables à conduire. 
Ma marque de prédilection ? Sans aucun doute : l’allemand Mercedes. 

L’esprit d’équipe est bien au rendez-vous, il y a une bonne ambiance générale. 
Les plus anciens sont toujours dans l’aide et l’entraide…

Penses-tu avoir des perspectives d’évolution au sein de l’entreprise ?

L’entreprise nous permet d’évoluer professionnellement, ne serait-ce qu’avec les formations qui nous sont dispensées en interne. 
Depuis deux ans, je demande des formations et elles me sont accordées. Cette année, j’ai suivi une formation montagne d’une semaine au mois de janvier. J’aurai aimé la mettre en pratique en suivant mais faute de conditions météo favorables, la sortie ski de février programmée a été reportée.
Pour 2025, je me suis déjà inscrite à la formation Secouriste Sauveteur au Travail et Gestes de premiers secours, qui me semblent primordiales dans notre métier, et au-delà !
L’éco-conduite, ou conduite rationnelle, nous est également proposée. J’ai, paraît-il, une conduite souple et douce, de base. Etant moi-même malade en transport, je fais mon possible pour conduire au mieux les voyageurs que je transporte.
De mon côté, j’ai envie de poursuivre ma mission de conductrice mais je garde en tête la possibilité d’évoluer vers d’autres postes, un jour !

Constates-tu une évolution du public à bord ?

La clientèle d’habitués, des salariés, diminue même si la fréquentation, elle, continue de progresser. En parlant avec eux, j’ai notamment compris qu’ils mettaient de côté le bus, suite à l’avènement du télétravail et le développement du covoiturage. Nous avons plus de personnes qui utilisent les transports en commun pour se balader.
 

Côté perso, as-tu du temps pour toi ?

Depuis 4 ans, je pratique la course à pied : marathon, semi, sur route et en trail. Parcourir jusqu’à 42 kilomètres ne me fait pas peur, il faut juste s’entraîner et prendre soin de son hygiène de vie. La course est un défouloir. Ce sport me permet de décompresser, il me détend. Plutôt du genre pile électrique (Duracell n’a qu’à bien se tenir !), j’essaie de tenir la fréquence de 4 séances hebdomadaires, dont une au moins d’1h30.
Mon métier est en accord avec ma pratique sportive. Lors de mes coupures, j’en profite pour courir, écouter de la musique pour m’ambiancer et me motiver ! Toujours !